Rare dans les médias, Luis Campos a longuement pris la parole dans Rothen s’enflamme sur RMC. Le conseiller sportif du PSG a abordé tous les sujets brûlants : mercato, gestion du groupe, Ballon d’Or, Donnarumma… et même son avenir personnel.
Le Portugais a d’abord tenu à rappeler son rôle au sein du club : « Être directeur sportif, ce n’est pas seulement recruter. C’est aussi soutenir l’entraîneur et lui donner l’opportunité d’imposer ses idées. » Multi-casquettes, il met aussi en avant le suivi des jeunes joueurs pour les préparer au haut niveau.
Retraite annoncée après le PSG
Campos a confirmé qu’il avait prolongé son aventure parisienne après une longue réflexion familiale. Mais il prévient : « Le PSG sera mon dernier projet. Après, je prendrai ma retraite, c’est promis à ma famille. » En attendant, il accompagne également QSI dans ses investissements sportifs.
Dembélé, candidat au Ballon d’Or
Interrogé sur les neuf Parisiens nommés au Ballon d’Or, Campos a un favori clair : Ousmane Dembélé. « Il a tout gagné, il a été élu meilleur joueur de la Ligue des champions et de la Ligue 1. S’il s’appelait Messi ou Cristiano, il n’y aurait pas de débat. » Pour lui, le Français mérite largement la récompense suprême.
Une gestion millimétrée du groupe
Face au calendrier surchargé et à la vague de blessures (Doué, Dembélé, Beraldo, Kvaratskhelia, Lee), Campos se veut rassurant : « Le coach fait une gestion extraordinaire, il sait doser la charge et la récupération. » Nutrition, prévention, données de performance : le PSG a modernisé ses méthodes pour limiter les risques.
La méthode Enrique : l’imprévisibilité
Campos a également vanté la patte Luis Enrique : « Le coach a une énergie qui ne s’arrête jamais. Il a une identité claire, avec des mouvements répétés. Nos adversaires ne comprennent pas comment nous jouons. » Un style qui a conduit Paris jusqu’à la victoire en Ligue des champions la saison passée.
Mercato : assumé… mais ouvert à janvier
Très critiqué pour avoir recruté seulement Chevalier, Marin et Zabarnyi, Campos défend son choix : « Zéro regret. On a fait ce qu’on pensait juste. Luis Enrique ne voulait pas d’effectif élargi. » Le dirigeant confirme toutefois que le club est prêt à bouger en janvier si besoin, avec des finances solides et une attractivité renforcée par le sacre européen.
Donnarumma, la rupture
Enfin, Campos est revenu sur le départ de Gianluigi Donnarumma, remplacé par Lucas Chevalier : « Ses exigences salariales étaient incompréhensibles. Notre politique est liée au mérite. » Une décision assumée, inscrite dans une volonté de rendre le PSG « plus français » et plus rationnel dans sa gestion.
Un Campos lucide, fidèle à ses principes, qui assume ses choix et prépare l’avenir… mais qui a déjà fixé la fin de l’histoire : sa carrière s’achèvera à Paris.
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