e n’est pas un simple coup de com’. En rachetant l’US Créteil-Lusitanos, Xavier Niel, fondateur de Free et figure majeure de l’économie française, se lance sérieusement dans le football. Objectif affiché : faire de ce club de National 2 une référence du foot francilien… et bien plus encore.
Tout part d’un tweet. Un internaute le chambre : « Rachète Créteil. » Réponse du milliardaire : « Me chauffe pas. » Quelques mois plus tard, le deal est signé. Niel devient actionnaire principal, via sa holding NJJ, aux côtés de Bassam Al Homsi, qui reste président et actionnaire minoritaire.
Mais derrière cette anecdote virale se cache une réalité bien plus délicate. Créteil était au bord du gouffre : grève des salariés, encadrement de la masse salariale par la DNCG… Le timing de l’arrivée de Niel tombe à point nommé.
Un plan ambitieux : formation, pro, rayonnement
Xavier Niel ne vient pas pour décorer le paysage. Il veut professionnaliser le club, monter un centre de formation, attirer un nouveau public, moderniser l’image du club… et viser la Ligue 2 à court terme. « Il faut redonner une vraie lumière à Créteil, comme Kaaris l’a fait avec Sevran », lâche Niel dans un clin d’œil au rappeur originaire du 93.
Son bras droit, Bassam Al Homsi, confirme : « On veut créer un centre pour les jeunes, lancer une section féminine… Il y a énormément de talents ici. Rabiot est né à Créteil. En Île-de-France, il y a 12 millions d’habitants. Il y a plusieurs Mbappé à aller chercher. »
Créteil, futur rival du PSG ?
Avec le stade Dominique-Duvauchelle, une ville dynamique, et un vivier de talents énorme, Créteil veut se frotter au gratin du foot francilien : PSG, Paris FC, Red Star.
Le chantier est vaste : formation, structuration, montée, communication… mais le cap est fixé, et les moyens sont là. Reste à voir si les résultats suivront aussi vite que l’ambition. Une chose est sûre : Créteil change de dimension. Et entre dans une nouvelle ère.
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