Lucas Chevalier se serait bien passé de cette tempête. Le gardien du PSG s’est retrouvé accusé de sympathiser avec l’extrême droite après avoir « liké » une publication de Julien Aubert, où le vice-président des Républicains assurait soutenir le Rassemblement national contre le Nouveau Front Populaire.
La polémique enfle dimanche, quelques heures après la victoire parisienne à Lyon (3-2). En pleine nuit, Chevalier sort du silence via une longue story Instagram. Il explique que ce like n’était rien d’autre qu’un geste involontaire en faisant défiler son fil d’actualité : « une action accidentelle » qui ne reflète pas ses opinions.
Le portier raconte avoir découvert la polémique en se réveillant de sa sieste d’avant-match : « J’ai pu voir ce qu’il a pu se dire à mon propos la soirée précédente, concernant le fait que j’ai liké une publication sur Instagram d’une orientation politique, que je ne partage pas bien évidemment », écrit-il.
« Mon image a été salie pour un like que je n’ai même pas vu »
Il poursuit : « Je ne cherche pas à vous convaincre mais il est désolant de savoir qu’en scrollant et en laissant un like sans s’en être rendu compte sur une publication, et que au réveil de votre sieste pour préparer le match, vous êtes informé que votre image est salie de haut en bas pour une action accidentelle, ça m’emmerde. »
Chevalier rejette toute idée d’adhésion politique : « Je ne suis pas là pour vous étaler mon éducation et mes revendications politiques car je suis avant tout footballeur. Mais il est certain que toute personne qui me connaît, sait très bien à quel point je suis une personne dont mes parents et ma famille m’ont inculqué des valeurs, du respect, et qu’en aucun cas je me permettrais de penser ces choses-là. »
L’affaire prend une tournure nationale. Éric Ciotti dénonce des « injures racistes » visant le joueur, preuve que la polémique dépasse largement le cadre sportif.
Chevalier, lui, se dit blessé mais déterminé à défendre son image.
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