Ce n’est pas juste un coup de com’ : le rachat de l’US Créteil-Lusitanos par Xavier Niel marque le début d’un véritable projet de fond.
Le fondateur de Free, 10e fortune de France, entre dans le foot avec l’objectif de transformer un club historique de National 2 en place forte du football francilien, et bien plus encore.
De la vanne au virage stratégique
Tout est parti d’un simple échange sur X. Un internaute le défie : « Rachète Créteil ». La réponse claque : « Me chauffe pas. » Quelques mois plus tard, c’est fait. Niel devient actionnaire majoritaire du club.
Mais derrière cette punchline virale, le contexte est tendu : grève des salariés en janvier, DNCG aux aguets, finances fragiles… Le rachat arrive comme une bouffée d’oxygène.
Un plan en 3 axes : pro, formation, rayonnement
Xavier Niel ne vient pas en touriste. Le plan est clair :
- Créer un centre de formation structuré
- Lancer une section féminine
- Moderniser l’image du club et attirer un nouveau public
« On veut créer un vrai centre pour les jeunes talents de la région. Il y a plusieurs Mbappé à découvrir ici », affirme Bassam Al Homsi, président et désormais actionnaire minoritaire.
Créteil, le 3e club de Paris ?
Avec un stade Dominique-Duvauchelle bien équipé, un bassin de population immense, et un soutien municipal fort, Créteil veut jouer dans la cour des grands franciliens : PSG, Paris FC, Red Star. L’ambition est assumée : remonter en Ligue 2 rapidement, puis viser plus haut.
Mais entre vision et résultats, il faudra franchir des étapes. La DNCG doit encore valider le montage, l’effectif est à reconstruire, et la stabilité à retrouver.
Un nouveau visage pour le foot francilien
Formation, féminin, ancrage local, montée en puissance… Créteil entre dans une nouvelle ère. Avec Niel aux commandes, ce n’est plus une simple résurrection : c’est un pari sur l’avenir.