Le foot parisien a la cote chez les ultra-riches français ! Longtemps snobé par les élites au profit du rugby, le ballon rond attire désormais les grands noms de la finance et du business.
Paris, nouveau terrain de jeu des milliardaires ! Ces dernières semaines, tout a changé dans le foot parisien. Red Bull et la famille Arnault ont racheté le Paris. Puis Xavier Niel, patron de Free, s’est offert Créteil. Ce n’est pas un hasard. Mais pourquoi ?
Antoine Arnault mise sur le Paris FC
La famille Arnault, via Agache, détient désormais 52,4 % du Paris FC. Red Bull complète avec 10,6 %. Objectif ? La Ligue 1, où le club vient tout juste de remonter après 46 ans d’absence. Antoine Arnault a déjà annoncé son ambition : devenir président en 2027. Le club va aussi changer de dimension avec un déménagement prévu au Stade Jean-Bouin.
Xavier Niel entre en jeu à Créteil
De son côté, le fondateur de Free, Xavier Niel, s’est offert une part de l’US Créteil. Encore discret, l’entrepreneur trace sa route à sa manière en National 2. Une montée en puissance est à surveiller de près.
Le Red Star FC s’apprête aussi à tourner une page importante de son histoire. Suite à la faillite officielle de 777 Partners, le club de Saint-Ouen est désormais en négociations exclusives avec PagsGroup LLC, un acteur majeur du sport international. Notamment propriétaire de la Franchise NBA des Boston Celtics… qui joue aussi en vert.
Pourquoi cet engouement ?
Pendant longtemps, le football n’était pas « bankable » pour les familles fortunées françaises : mauvaise image, manque de transparence, terrain trop glissant. Mais la donne change. La professionnalisation des clubs, les opportunités de croissance et le prestige d’un projet local séduisent enfin.
Et surtout, la possibilité de mettre en place une rivalité locale avec le PSG. Monter ainsi de toute pièce un nouveau derby, un nouveau sommet de la Ligue 1. S’en suivront les produits dérivés, les droits TV, la médiatisation… et le prestige.
Contrairement aux cheikhs ou milliardaires étrangers qui claquent des fortunes à Manchester ou Newcastle, les Français avancent plus prudemment. Mais leurs ambitions sont claires : transformer des clubs sous-estimés en machines à performer — sportivement et financièrement.
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