En redressement judiciaire, Le Coq Sportif pourrait rebondir grâce à un solide consortium emmené par Teddy Riner, Xavier Niel et la famille fondatrice Camuset. Un projet ambitieux pour relancer l’iconique marque française sur la scène internationale.
Après avoir brillé sur les tatamis aux JO de Paris 2024, Teddy Riner se lance dans un tout autre combat : la reprise de l’équipementier Le Coq Sportif. Le quintuple champion olympique détient 29 % du consortium candidat, aux côtés de Neopar (51 %) et d’Iconix (20 %), géant américain du licensing.
Le projet réunit également le fondateur de Free, Xavier Niel, la famille Camuset, fondatrice historique de la marque, ainsi que l’actuel PDG Marc-Henri Beausire. Pour François Poitrinal (Neopar), cet attelage est un « gage de sérieux » pour redonner un avenir à l’entreprise.
Une stratégie tournée vers l’international
L’offre propose un apport immédiat de 60 millions d’euros et mise sur le savoir-faire mondial d’Iconix, déjà aux commandes de marques comme Umbro ou Lee Cooper. Intersport soutient également l’opération, visant un repositionnement global du Coq Sportif.
Si les deux offres de reprise prévoient le maintien de l’activité à Romilly-sur-Seine, jusqu’à 100 emplois (sur 302) pourraient être menacés. La décision finale appartient au tribunal de commerce de Paris, attendue courant juin. Le combat pour sauver Le Coq est lancé.
Avant de devenir un sponsor maillot de l’US creteil Lusitanos, le club racheté par Xavier Niel ?
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